Soirée privative pour groupe de 20 personnes à Vallabrègues
Au Mas d’Espiard, notre objectif est de rendre chaque événement unique. Alors, nous vous proposons une expérience personnalisée pour vos soirées en groupe de 20 personnes.
Le Musée Angladon – Collection Jacques Doucet présente une exposition qui met en lumière, à travers une centaine de peintures, dessins, rayogrammes et autres créations expérimentales, le versant moins connu de Man Ray, à savoir son œuvre inventée.
On connaît Man Ray (1890-1976) photographe. Devenu célèbre comme portraitiste des personnalités artistiques du Paris de l’entre-deux-guerres, il est aussi peintre, dessinateur, créateur d’objets, graphiste, dessinateur, théoricien, poète, cinéaste. Si la photographie le rend célèbre et lui permet de vivre confortablement, elle ne suffit pas à l’artiste en Man Ray. « La photographie n’est pas l’art », n’hésite-t-il pas à écrire en titre d’un livre-manifeste qu’il publie avec André Breton en 1937. Parallèlement à son travail de photographe, il développe en contrepoint des activités qu’il qualifie de « créatrices », « plus libres », « plus imaginatives ». Elles sont pour lui « l’essentiel de la vie ». C’est cet autre Man Ray que l’exposition du Musée Angladon – Collection Jacques Doucet met en lumière, sous le titre Also known as man Ray. Une collection particulière.
Grâce aux prêts exceptionnels d’une collection privée, de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et du Centre Pompidou, une centaine d’œuvres sont à découvrir au fil d’un parcours qui s’attache à éclairer ce versant moins connu et essentiel de l’artiste, à savoir son œuvre inventé : des peintures, dessins, mais aussi des rayogrammes révélant la magie des objets simplement posés sur un film sensible, des lithographies, des collages et autres pièces expérimentales, dont deux films de la période surréaliste. Pour Lauren Laz, directrice du Musée et commissaire de l’exposition, ces œuvres non commerciales « naissent d’une autre nécessité, personnelle cette fois : elles sont guidées, dans le fond, par la liberté et le plaisir et, dans la forme, par une volonté de faire différemment, de rompre avec des conventions esthétiques en place, une volonté typiquement moderne de changement. »
L’exposition met en lumière les multiples facettes de cet artiste foisonnant, explorant les nouveaux horizons de la modernité en compagnie de ses amis plasticiens et poètes : la tentation Dada qui le conduit, avec Duchamp, à « fabriquer » des images étranges ; l’aventure des libres livres menée avec Paul Éluard ; l’« inquiétante étrangeté » cultivée par la communauté surréaliste, et sa floraison d’objets détournés, rêvés, réinventés ; enfin l’esthétique Man Ray liée au cinéma hollywoodien.
Parmi les œuvres exposées : la série des Revolving Doors, (1916-1917) où Man Ray découpe, colle, et travaille au pochoir des masses colorées. Des rayogrammes, où Man Ray laisse les objets révéler leur vérité, transposant au champ plastique l’idée d’écriture automatique chère aux surréalistes. Notamment les tout premiers, publiés en 1922 dans l’album Champs délicieux préfacé par Tristan Tzara, et d’autres dont ceux réalisés en 1931 pour l’album Électricité.
Citons encore les originaux des dessins de l’ouvrage Les Mains libres, illustré de poèmes de Paul Eluard, dont un dessin exceptionnel, une version non publiée du Pont brisé, où la longue silhouette d’une femme – peut-être la muse Nusch Éluard – épouse celle du Pont d’Avignon. À l’heure de l’Observatoire – les Amoureux, lithographie où se devinent, dans la forme de lèvres célestes, deux corps enlacés. Domesticated Egg, qui témoigne de sa création d’objets assemblés et réinventés accompagnés d’un titre au second degré. Much ado about nothing, tiré de la série des Équations shakespeariennes réalisée à partir d’objets mathématiques photographiés à l’Institut Poincaré. Le Poète, qui reprend le visage de l’Esclave mourant sculpté par Michel-Ange. Et le portrait de Man Ray par Warhol, qui vient clore le parcours.
Cette exposition prend tout son sens au sein du Musée qui conserve la collection Jacques Doucet (1853-1929). L’inventeur de la haute couture, mécène très impliqué auprès des surréalistes, entre en contact dès 1922 avec Man Ray grâce à André Breton. Dès lors, il s’intéresse de très près à son travail, collectionne ses œuvres, et lui confie en 1925 le soin de réaliser son portrait photographique, dont un tirage appartient aux collections du Musée.
L’exposition s’accompagne d’une publication reproduisant l’intégralité de la collection particulière qui en est l’objet. Cet ouvrage vient renouveler, avec des contributions polyphoniques, la connaissance et l’interprétation d’une œuvre, à la recherche d’un autre Man Ray.
Les mardis et jeudis de juin et juillet à 16h (sauf jeudis 1er et 15 juillet).
Mardi 3 et jeudi 5 août à 16h.
Réservation très recommandée, visites limitées à 6 personnes.
Tarif : +3€ sur tarif de l’entrée
Musée Angladon
5 rue Laboureur
84000 Avignon
Tél : 04 90 82 29 03
https://angladon.com/
Au Mas d’Espiard, notre objectif est de rendre chaque événement unique. Alors, nous vous proposons une expérience personnalisée pour vos soirées en groupe de 20 personnes.
La “Fête du Printemps et des Récoltes” est une tradition annuelle qui incarne l’esprit de la région entre musique, culture et cuisine.
Dans l’écrin de verdure du Mas d’Espiard, se prépare une journée bien-être. C’est une expérience aussi riche pour l’esprit que pour le corps.
Les courses camarguaises sont un événement emblématique de la région, et en 2023, Beaucaire et ses alentours seront le théâtre de cette compétition passionnante